Domaine Simon Colin

Présentation du domaine Simon Colin

 

DÉCOUVREZ LES VINS DU DOMAINE SIMON COLIN

 

  • Domaine Simon Colin : L’essentiel

- Les origines du domaine familial remontent aux années 1850

- Simon est la 5éme génération de viticulteur de la famille

- Le domaine Simon Colin a été fondé en 2017 avec une activité de micro négoce avant de récupérer ses propres vignes en 2021

- Le domaine est installé dans le village de Chassagne-Montrachet

- 9.3 hectares de vignes réparties en 15 appellations sur les terroirs de Saint-Aubin, Chassagne-Montrachet, Santenay et Maranges 

  • 2 appellations régionales en blanc
  • 2 appellations villages en blanc
  • 6 appellations 1er cru en blanc
  • 2 appellations villages en rouge
  • 3 appellations 1er cru en rouge

- Des rendements maitrisés afin de mettre en valeur le terroir. Entre 35 et 45 hectolitres par hectare pour les vins rouges et entre 45 et 55 hectolitres par hectare pour les vins blancs.

- En cours de certification BIO, première certification en 2024. S’inspire également de certaines pratiques de la biodynamie

- Vendange entière pour les blancs, partiellement égrappé pour les rouges

- Elevage sur fût de chêne environ 12 mois, puis passage en cuve pendant 3 à 4 mois.  20 à 25% de fût neuf sur les blancs, 25 à 33% de fut neuf sur les rouges.

 

  • Histoire du domaine Simon Colin

Simon Colin descend d’une longue génération de vignerons, il est plus précisément la 5 -ème génération de viticulteur de la famille. Les premiers Colin ayant vinifié leurs premières bouteilles dès les années 1850, on peut dire que Simon a le vin dans le sang !

Plus récemment, le domaine était connu sous le nom Colin-Deleger jusque dans les années 2015. Une partie du domaine familiale avait déjà été cédé aux fils, Bruno et Phillipe (le père de Simon) en 2004 avant que la totalité du domaine Colin-Deleger soit totalement séparé entre les deux fils en 2015 lorsque Michel Colin et Bernadette Deleger décidèrent de prendre leur retraite.

Après ses études Simon décida de suivre les traces de son père et lança en 2017 son activité de négoce en mode « Laboratoire » avec des cuvées confidentielles en parallèle de son travail au domaine Sauzet. L’objectif était d’utiliser l’ensemble de ses connaissances acquises en France et à l’étranger (En Oregon et Afrique du Sud) afin de trouver sa marque, son style. Simon voulait être totalement indépendant afin d’exprimer sa propre vision du vin sans être influencé.

Après 4 ans de travail acharné dans son micro négoce, il a la chance en 2021 de pouvoir récupérer les 2/3 des vignes du domaine Phillipe Colin, son père. 2021 sera donc le premier millésime où Simon pourra gérer à 100% le domaine, aussi bien en cuverie que dans les vignes.

 Simon Colin

  • La philosophie du domaine

Simon a sa propre vision singulière de la viticulture et de l’œnologie qu’il souhaite moderniser tout en respectant le savoir-faire familial. Il n’hésite pas à remettre en cause les méthodes de travail et les automatismes aussi bien dans les vignes que dans la cave. « Essayer de travailler intelligemment et efficacement. » et « Respect des employés et du vivant. » sont ses maitres-mots.

Par exemple concernant les traitements, ce n’est pas parce qu’il est recommandé de traiter avec tel produit tous les X semaines que Simon va le faire de manière non réfléchie, au contraire. Simon porte une grande importance au vivant, il inspecte tous les jours ses vignes afin d’intervenir au stricte nécessaire.

  « J’essaie d’appliquer un travail réfléchi et efficace inspiré par l’agriculture biologique et biodynamique. »

Cette méthodologie certes efficace demande de sa part une extrême vigilance, l’utilisation de traitement bio ne pardonne pas la moindre erreur ou retard dans les traitements.

 

  • La gestion des vignes du domaine Simon Colin

Gestion des sols

Simon souhaite minimiser au maximum les interventions sur le sol de ses vignes sans non plus se faire envahir par les mauvaises herbes qui vont concurrencer la vigne, surtout au niveau de l’azote. Il est à la recherche du juste équilibre.

Il n’intervient plus sur ses sols à partir du début du mois de juillet jusqu’aux vendanges. Le reste de l’année, il passe une petite griffe interceps mécanique afin d’éliminer la forte concurrence de l’herbe naturelle. Pour être plus précis, c’est exactement un micro buttage, 2 tours de griffe et 2 tours d’interceps par an.

Cependant, il est toujours en réflexion et ouvert à essayer des nouveautés. Actuellement, de par la jeunesse du domaine, il estime manquer encore de recul et tâtonne pour trouver le bon équilibre où les bienfaits de l’enherbement prend le dessus sur la vigueur de la vigne. 

Taille des vignes

Concernant la taille de la vigne, Simon en effectue deux par an. Une première appelée démontage ou pré-taillage est effectué de décembre à février. Dans un souci écologique, les résidus de la taille et les sarments de vigne ne sont pas brulés sur place mais directement broyés dans les vignes.

Une seconde taille dite « plumage » est effectuée en mars/avril. Celle-ci consiste à effectuer la taille définitive de la vigne, ôter toutes les petites branches inutiles, gênantes et de mettre les crochets et les baguettes à la bonne longueur.

Concernant le rognage, le premier de l’année est toujours effectué à la main, contrairement au suivant. Simon essaie de rogner assez haut, entre 130cm et 135cm environ, sauf sur une petite parcelle où il expérimente le rognage à 160cm. Son objectif est de voir ce qu’un feuillage plus dense et haut peux apporter à la vigne et aux raisins grâce à l’augmentions de la photosynthèse mais, également, sur la protection des grappes par rapport au rude soleil de l’été et aux risques de grêle de plus en plus récurent ses dernières années

Simon Colin Vigne

Traitement

Suivant sa démarche de respecter au mieux le vivant, Simon essaie de réduire au maximum les traitements. Il utilise uniquement des produits bio de contact, des huiles essentielles et du bicarbonate de potasse.

Souhaitant diminuer au maximum les quantités de produits utilisés, il se base sur son parc de station météo installé dans ses vignes afin d’être le plus rigoureux et précis possible. Simon privilégie de traiter plus souvent ses vignes mais avec de plus petites doses et cela fonctionne. Le domaine utilise en général 2 fois moins de produits de traitement que ce que lui autorise l’agrément bio 

 

  • Méthode de vinification

Les raisins sont récoltés à la main à l’aide de sceaux et d’hôtes aussi bien pour les vignes de chardonnay que de pinot noir. Les raisins sont drastiquement triés afin de sélectionner uniquement les plus belles grappes.

Concernant la vinification des blancs, les grappes entières sont légèrement foulées avant de subir un débourbage (uniquement si cela est nécessaire). Les fermentations alcooliques et malolactiques sont directement effectuées en fût de chêne avec des levures indigènes. Par la suite, les vins sont élevés dans les fûts pendant une douzaine de mois, avec 20 à 25% de fûts neufs avant de passer en cuve pendant 3 à 4 mois.

Simon utilise un peu de SO2 de manière cohérente afin de stabiliser les vins et éviter tout problème de vieillissement, il lui arrive également d’utiliser un peu d’acide tartrique quand le besoin s’en fait sentir.  

 Simon Colin cuverie

Concernant la vinification des vins rouges du domaine, Simon conserve entre 30 et 50% de grappes entières en fonction des appellations et du millésime, sauf sur quelques cuvées intégrales. Voulant conserver un style de vin rouge « infusion de fruits », il ne souhaite pas trop extraire des grappes. Peu de pigeage et de remontage, l’objectif étant de travailler sur le fruit et de ne pas trop extraire les tanins. L’élevage est similaire à celui des vins blancs mais avec légèrement plus de fûts neuf, entre 25 et 33%

 

 

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  • Les vignes du domaine Simon Colin

Les vins blancs

Bourgogne Aligoté

Cette petite parcelle d’Aligoté de 22.17 ares que possède le domaine est situé sur la commune de Chassagne-Montrachet. Les vignes ont été planté en 1988 dans un sol argilo-calcaire.  Etant assez jeunes, les rendements sont corrects avec une moyenne de 60 hl/hectare.  Simon travaille ses aligotés de la même manière que son chardonnay.

Bourgogne Chardonnay

Le Bourgogne Chardonnay de Simon s’étend sur une belle parcelle de 1.19ha dans le bas du village de Chassagne-Montrachet. Les premiers pieds de vignes y ont été planté en 1996 sur un sol composé également d’argile et de calcaire. La vigne étant assez jeune, les rendements sont corrects avec une moyenne de 50/60 hl par hectare. Il s’agit de la vigne la plus précoce du domaine, elle est la première à être vendangé chaque année.

A la dégustation, le vin possède une belle acidité, la bouche est vive et fraiche mais avec une belle maturité. Cette bouteille de Bourgogne Chardonnay peut facilement être bue pendant sa jeunesse, mais Simon nous préconise de patienter 2 ans afin que le vin atteigne son plein potentiel. 

Maranges

Cette parcelle de chardonnay s’étend sur 18.26 ares et a été planté en 1996 dans un sol argilo-calcaire. Comme pour les appellations précédentes, les rendements sont bons avec une moyenne être 50 et 60 hectolitres par hectare.

Son terroir se rapproche de celui des Hautes-Cotes de Beaune, à la dégustation, cela se traduit par de jolis arômes de pommes vertes acidulées, d’agrumes et de citrons. Le vin est vif et frais.

On peut savourer cette bouteille dès ses premières années, mais il est conseillé de patienter au minimum 5 années afin que le vin puisse s’exprimer totalement.

Chassagne-Montrachet

Le Chassagne-Montrachet du domaine Simon Colin provient d’un assemblage de 9 parcelles de vignes s’étalant sur 1.57 ha situé entre Puligny-Montrachet et le climat de Morgeot.  On y retrouve aussi bien des vieilles vignes plantées dans les années 1950 que des vignes plus jeunes.

Le vin est très bien équilibré, avec une belle densité et structure typique de l’appellation Chassagne. Il peut être bu pendant sa jeunesse mais nous vous conseillons de conserver cette bouteille environ 5 ans dans votre cave afin qu’il puisse exprimer son plein potentiel.

 Simon Colin Vigne 

 

Chassagne-Montrachet La Maltroie 1er cru

Simon possède au total 23.39 ares du climat « Maltroie » qui se situe juste en dessous du « Clos Saint Jean ». Les vignes sont âgées en moyenne d’une quarantaine d’année et les rendements y sont plus faibles que les jeunes vignes du domaine, entre 45 et 55 hectolitres par hectare.

Cela en fait un vin plus timide et fermé durant ses premières années après la mise en bouteille. Le vin est beaucoup plus structuré et carré que le village, il vous demandera donc plus de patience afin d’en apprécier sa typicité. Il est conseiller de conserver cette bouteille 7 ans dans votre cave avant de la déguster.

Chassagne-Montrachet Les Chenevottes 1er cru

Ce magnifique climat « Les Chenevottes » est situé en bas du coteau de Chassagne-Montrachet du coté de Saint-Aubin. Elle est prise en tenaille entre les climats « Les Vergers » et « Les Bondues ». Elle est également très proche de l’emblématique grand cru « Le Montrachet », situé juste de l’autre côté de la route. Vous l’aurez compris cette appellation est extrêmement bien située.

Simon en possède au total 31.87 ares avec des vignes âgées en moyenne de 35 ans plantées dans un sol composé d’argile ferreuse très dense. Ce terroir très spécifique se traduit en bouteille par un vin qui tranche par rapport aux autres vins du domaine. En bouche le vin est dense, concentré avec de belles notes d’épices. Nous vous conseillons de patienter environ 7 années avant de déguster cette pépite.

Chassagne-Montrachet Les Vergers 1er cru

Le climat « Les Vergers » est également proche du Village de Saint-Aubin mais se situe plus haut dans les coteaux que « Les Chenevottes ». La parcelle de 64.73 ares est plantée de vignes qui sont âgées en moyenne de 40 à 50 ans et sont plantées dans un sol très profond et caillouteux.

Cette typicité de terroir se traduit à la dégustation par des arômes de fruits jaunes et de mirabelles. Le vin possède également une belle densité et concentration. C’est pour cette raison que nous vous conseillons de conserver cette bouteille environ 7 années.

Chassagne-Montrachet Les Chaumées 1er cru

Le climat « Les Chaumées » se situe encore plus en hauteur de coteau que « Les Vergers » puisque cette parcelle de 35.9 ares se situe juste au-dessus de celle-ci. Cette parcelle est également limitrophe à l’appellation Saint-Aubin mais étonnamment, le sol y est très différent. Les vignes âgées de 30 ans poussent, cette fois ci, dans un sol très peu profond et très calcaire. Cette différence de terroir se ressent directement à la dégustation.  Le vin possède des arômes d’agrumes et de fruits frais. Il est ciselé, dense mais moins que « Le Vergers » ce qui apporte une belle finesse en fin de bouche.

Cette appellation sera plus accessible si vous décidez de la boire jeune que les autres 1ers crus du domaine, même si nous vous conseillons de patienter 7 années afin que ce vin atteigne son apogée.

Chassagne-Montrachet Les Chaumées - Clos St Adbon 1er cru

Cette appellation « Les Chaumées – Clos St Adbon est très similaire à la précédente puisque qu’il s’agit du même terroir à la différence près que celle-ci est uniquement composé de vieilles vignes sélectionnées, âgées au minimum de 50 ans.

Le vin possède des arômes de fruits murs, la bouche est beaucoup plus dense et moins acide, ce qui le rend moins aérien que « Les Chaumes » classique. Il sera beaucoup plus difficile à boire pendant sa jeunesse également. Nous vous conseillons de patienter un minimum de 7 ans. 

Saint-Aubin Les Charmois 1er cru

« Les Charmois » est directement collé au climat « Les Chaumées » et se situe à la même hauteur, sauf que cette fois- ci nous sommes sur le territoire de Saint-Aubin. Son terroir est beaucoup plus calcaire mais également plus froid de par son exposition Est. Simon en possède une surface de 37.11 ares avec des vignes plantées en 1999.

A la dégustation, ce chardonnay possède de magnifiques notes d’agrumes et de pomme verte. Le vin est plus ciselé et vif que « Les Chaumées » avec une belle acidité et longueur en bouche.

Ce vin peut être bu pendant sa jeunesse, cependant, nous vous conseillons de le laisser vieillir tranquillement pendant 5 ans.

Simon Colin wine

Les vins rouges

 

Chassagne-Montrachet

Le Chassagne-Montrachet rouge du domaine Simon Colin provient d’un assemblage de 5 parcelles s’étendant sur 18.19 ares de vignes taillées en cordon. Il s’agit de vieilles vignes âgées en moyenne de plus de 60 ans qui ont un rendement de 40 à 45 hectolitres par hectare.

Le vin exhale des arômes de fruits rouges et de fruits noirs, la bouche a du caractère et une belle structure.  Simon conseille de conserver cette bouteille 5 ans en cave afin que le vin exprime son plein potentiel.

Santenay

Le Santenay rouge du domaine provient d’une parcelle de 67.81 ares également taillée en cordon. Les vignes sont âgées d’une cinquantaine d’année et produisent un rendement d’une quarantaine d’hectolitre par hectare.

A la dégustation on retrouve des arômes de fruits rouges acidulés, le vin est plus fin et aérien que son voisin de Chassagne-Montrachet. En bouche, les tanins sont également plus soyeux et la palette aromatique d’une belle finesse

Il est également conseillé de faire vieillir cette bouteille 5 ans.

Maranges Les Fussière 1er cru

Cette appellation provient d’une petite parcelle de vigne de 45.92 ares qui abrite de vieilles vignes âgées en moyenne de cinquante ans. Les rendements y sont faibles avec une moyenne entre 35 et 40 hectolitres par hectare.

Le matériel végétal présent est très colorant, avec des couleurs naturelles très marquées. Le vin exhale des arômes de fruits rouges et noirs comme la mûre. En bouche, le vin possède une belle matière et structure dense.

Il est conseillé de déguster cette belle bouteille après 7 ans de vieillissement en cave.

Santenay Les Gravières 1er cru

Les vignes de ce Santenay 1er cru « Les Gravières » ont été plantées en 2005 sur une surface de 50.67 ares, dans un sol très calcaire. Les rendements y sont assez faibles, environ 40 hectolitres par hectare.

La jeunesse de la vigne et le terroir se traduit dans le verre par un vin aérien et léger. Sa palette aromatique se rapproche du Santenay village mais, avec plus de complexité et surtout une profondeur et une longueur supérieur.

Simon Colin raisin 

 

Chassagne-Montrachet Morgeot Les Brussonnes 1er cru

Cette parcelle de pinot noir plantée sur 23.7 ares en 1971 est très intéressante. Elle est située sur la partie basse du côté Santenay. De par son emplacement géographie, nous retrouvons dans le verre le caractère et la structure des rouges de Chassagne, mais également la finesse et les tanins soyeux de Santenay.

Mais il vous faudra être patient si vous souhaitez profiter au maximum de cette bouteille, Simon conseillant 7 ans de garde avant de la déguster.

  • Un mot sur le vieillissement des vins

Le domaine étant très jeune, par manque de recul il est très difficile de faire des prédictions. Mais ce qui est certains, au vu des appellations, du terroir et de la qualité du travail effectué par Simon aussi bien dans les vignes qu’en cuverie, vous ne rencontrerez aucun souci de garde sur vos bouteilles, le vin pouvant être conservé plusieurs dizaines d’années sans problème, surtout sur les 1ers crus. Bien évidemment, sous réserve de bonnes conditions de stockage.

Simon Colin

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Toute l'équipe de Wvine remercie grandement Simon et son domaine Simon Colin pour sa confiance